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Dépêche toi de vivre ou dépêche toi de mourir. 〆 PAMELA

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Warren White

Warren White
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MessageSujet: Dépêche toi de vivre ou dépêche toi de mourir. 〆 PAMELA Dépêche toi de vivre ou dépêche toi de mourir. 〆 PAMELA EmptyJeu 24 Mai - 4:10

    "À mon tour."

    Les poings tombèrent sur son visage, telle la foudre qui frappa un arbre. Violent. Percutant. Saisissant. La victime en question n'eut jamais une seconde pour tenter de glisser un mot, de contester l'action de son/ces agresseurs. Une impasse. Un guet-apans. Prisonnier de la douleur. Mais qui était-il ? Vladimir Zamidrov. Riche PDG d'une multinationale de transport aérien, sans parler d'être un membre influent en association avec la mafia russe. Une pourriture qui m'avait complètement vendu son âme en échange de sauver son entreprise nécessiteuse. Seulement, il avait fait la regrettable erreur de tenter de me duper et de ne pas me payer les actions qu'il me devait. Tenter de berner un requin de la finance est vraisemblablement un signe de faiblesse et d'ignorance. Dans ce genre de situation, les conséquences sont mécaniques et irréfutables. Et dans le crime organisé, ce genre d'affront résulte à une mort certaine et douloureuse. Personne ne tente de berner le Grand Requin Blanc. Personne !

    Cela faisait à présent deux heures que Zamidrov était assis à cette chaise en bois, ligoter au niveau du corps pour empêcher la moindre fuite. Deux hommes se tenaient face à lui. Deux professionnels. Des nettoyeurs. Le genre de tueur qui se débarrasse d'une personne sans laisser de trace derrière lui, trouvant à chaque fois le parfait alibi. Oui, des professionnels. Des professionnels avec beaucoup de classe. Acheter leur service a toujours été quelque chose de simple pour un homme de mon envergure et de ma bonne fortune. J'aurais très bien pu faire renifler une liasse de billet à l'une de ces racailles inexpérimenté du coin de la rue pour accomplir le travail, mais je déteste tout ce qui est non-professionnel. Je suis un homme d'affaire avant-tout, ne l'oublions pas. J'étais à l'écart de la scène, mon visage était caché dans l'ombre de l'encadrement de la porte de la pièce. Nous pûmes seulement contempler mon sourire de satisfaction, qui laissait entrevoir mes dents limer manuellement tel un véritable squale. Manny - l'un des nettoyeurs - sorti un paquet de clope de son veston. Il échangea un regard avec son partenaire qui s'essuyait les mains tâché de sang. Butch - le plus baraqué - sorti un briquet de la poche de son pantalon avant d'allumer la clope de son second et d'en faire de même avec la sienne. Ils tournèrent leur tête vers moi, avec un regard nullement accompagné d'une émotion.


    "Que fait-on à présent, monsieur White ?" demanda Manny entre deux bouffées de cigarette.

    "Débarrasser-moi de cette ordure." dis-je de façon sèche. Au même instant, je déposai une mallette au sol, en face de moi. Elle était remplie de pognon. Mon pognon. De la somme qu'ils me chargeaient pour ce nettoyage. Je n'avais posé aucune question concernant l'alibi. J'avais confiance en eux et surtout, je m'en foutais royalement. Je leur fis un signe de tête avant de quitter la pièce et de descendre les escaliers de cet immeuble qui semblaient être en restauration. Dans le hall se trouvait plusieurs de mes hommes, bien armés, attendant mon retour. Je passai la porte vers l'extérieur. Un orage parcourait le ciel de Gotham et une pluie ravageuse s'abattait sur celle-ci. Un de mes hommes s'approcha de moi, pour me tenir un parapluie au-dessus de ma tête. J'avançai sur la chaussée mouillée et visqueuse du chantier de construction qui tâcha littéralement mes nouvelles chaussures ce qui me fit grimacer de mécontentement. Je m'introduis dans la limousine qui m'attendant depuis plusieurs heures pour faire ensuite signe à mon chauffeur de quitter les lieux. La voiture démarra tranquillement avant de se laisser conduire entre les petites routes de chantiers. La pluie était puissante et la conduite semblait délicate.

    Mais mon attention n'était pas portée sur celle-ci. Je pensai à Zamidrov. À l'avoir regardé souffrir durant deux longues heures. À l'avoir regardé cracher son sang et me lancer des regards de détresse. À regarder les deux nettoyeurs faire leur boulot comme je l'avais demandé. De faire souffrir cet idiot de russe pour ensuite le liquider dans les règles de l'art. C'est comme cela que je gérais mes règlements de comptes et tout ça, sans jamais me salir les mains.

    Le bruit de la pluie semblait m'égarer dans mes pensées les plus profondes. Je finis par tourner la tête vers la fenêtre qui se trouvait à ma gauche pour ainsi, laisser mon regard se plongé vers l'extérieur. Toutefois, dans un brusque mouvement de la voiture, celle-ci s'arrêta ce qui me fit projeter vers une banquette adjacente. "Bordel, qu'est-ce qui s'est passé ?" demandai-je, déconcerté par la situation. Mon chauffeur se tourna la tête vers ma direction, semblant tourmenté.

    "Patron... J'ai renversé quelque chose avec la voiture."

Pamela Isley

Pamela Isley
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MessageSujet: Re: Dépêche toi de vivre ou dépêche toi de mourir. 〆 PAMELA Dépêche toi de vivre ou dépêche toi de mourir. 〆 PAMELA EmptyJeu 24 Mai - 17:45

pamela & warren ~
❞ Did you say it? "I love you. I don't ever want to live without you. You changed my life." Did you say it? Make a plan. Set a goal. Work toward it, but every now and then, look around. Drink it in 'cause this is it. It might all be gone tomorrow. ❞

Je regardais la petite brindille avec fascination. Des jours, cela faisait des jours que je n’avais pas vu une seule plante ou fleur. Pas la moindre verdure. Confinée dans ce qui était sans doute ma nouvelle demeure de béton et de terre, j’attendais. De quoi? J’attendais de vivre. J’attendais de mourir. Mais rien ne semblait venir. Des jours que j’étais ici, plus faible que jamais. J’avais du mal à bouger. Allongée à plat ventre sur la terre sèche d’un terrain de construction, je regardais depuis un moment cette petite chose sortir de terre. Qu’elle soit là était d’un miracle. J’en étais un aussi, je crois. La seule chose que je pouvais encore faire était de penser, et repenser à ce qui s’était passé dans le laboratoire. Je cherchais une explication, logique, scientifique à mon état. L’Homme était connu pour évoluer au fil des siècles... Je veux dire, peut être suis-je devenue ce que tout le monde sera dans des années? Un rire sec m’échappa. Que je suis naïve. Je suis un monstre. Je suis devenue quelque chose d’inexplicable et si demain je devais aller demander de l’aide, on m’enfermerait... ou pire. Mes doigts allèrent à la rencontre de la brindille et la caressa doucement. Je la sentis vibrer sous ma peau, comme si elle me répondait. Mon regard vrilla sur ma main que j’inspectais. Cette couleur, ce grain de peau... C’était si affreux.

Mon dieu Jason mais que m’as-tu fais?

Un ploc sonore me sortit de ma rêverie. Puis un second retentit juste en face de moi. Soudain, c’est un torrent d’eau qui s’abattit sur le terrain et bien que je sois sur une partie recouverte, j’étais en bas d’une longue pente. L’eau coula jusqu’à moi et rendit la terre à un état de boue. Des jours qu’il n’avait pas plus sur Gotham et cela est en sois un miracle. Que devais-je faire? Rester et me laisser m’embourber jusqu’à enfin mourir, ou me lever et continuer à me torturer d’avantage? Je gardais mes yeux rivés sur la brindille qui disparaissait sous la terre mouillée. En plus, sans m’en rendre compte, je m’étais laissée mourir de soif. J’ai soif. Allez. Debout Pamela. Debout.

Difficilement, je me redressais, glissant à cause de la boue. Je devais me trouver un coin au sec. Ma tenue n’était constituée que d’un simple manteau que j’avais volée à une pauvre gamine qui avait essayé de m’aider. Je l’avais effrayé. Comme ce gars dans la cabine téléphonique. Je me hissais hors de mon abri, affrontant difficilement les trombes d’eau qui me tombait dessus. Je marchais à l’aveugle. Il était tard, peu de lumières dans les rues et un barrage d’eau me gâchait la vue. En même temps que je titubais, je levais la tête en l’air et ouvrais la bouche, pour récolter le plus d’eau possible. Des jours que je n’avais pas bu. Comment se pouvait-il que je sois encore debout sans avoir bu? Mon comportement ne me confirmait qu’une chose : je ne voulais pas mourir. Je voulais une seconde chance. Je voulais guérir. Le bruit d’un moteur étouffée par la pluie me parvint et je tournais la tête pour voir les phares allumés se dessiner à travers la pluie.

Mais je n’ai pas eu le temps de voir qu’elle fonçait droit sur moi.

Lorsque j’ouvris les yeux de nouveau, j’étais par terre. La pluie tombait toujours. J’étais encore plus perdue qu’avant et... oh non, je me suis fais percutée par la voiture. Je tentais de me tourner sur le côté mais une vive douleur dans les côtes et le dos me firent stopper net, alors que je lâchais un gémissement misérable.
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MessageSujet: Re: Dépêche toi de vivre ou dépêche toi de mourir. 〆 PAMELA Dépêche toi de vivre ou dépêche toi de mourir. 〆 PAMELA EmptyDim 27 Mai - 19:40

    Vision confus dû au choc de ma tête qui avait percuter la banquette adjacente de là où je me trouvais. Un grincement de pneus vint soudainement m'irriter les oreilles. Des voix. Plusieurs. C'était mes hommes. Mes hommes qui escortaient ma limousine à bord d'un autre véhicule. Une protection, ou plutôt une assurance. Faire partie de la pègre avait ses côtés positifs ainsi que négatifs. Certains groupes criminels désiraient me voir six pieds sous terre et c'était réciproque de mon côté aussi. Un business avec beaucoup de compétition. Un business toujours menacé. Plus je devenais un membre influent de la pègre et plus ma sécurité était compromise. Plus de protection, plus d'assurance. Le pognon n'était pas un problème. Et les gorilles baraqués... Ça courent toujours les coins de rues à la recherche d'emploi. Je rampai - toujours aussi confus - jusqu'à la porte de la voiture pour l'ouvrir. Un de mes hommes arriva à pleine vitesse, pour me protéger de la pluie grâce à un parapluie.

    "Ça va, patron ?"

    Je ne lui répondis point, tournant mon regard vers l'avant du véhicule, marchant pour aller en sa direction. Mon chauffeur se tenait déjà là et semblait troublé parce qu'il apercevait. Lorsque j'arrivai à ces côtés, je vis une femme, étendu au sol, semblant souffrir énormément. Pauvre idiot. Il avait frappé une femme et il osait s'auto-désigner comme un chauffeur.

    "Qu'est-ce qu'on fait d'elle ?" me demanda celui-ci.

    La femme en question était différente. Différente des autres femmes. Physiquement parlant. Sa peau était d'une couleur verte, d'un teint éclatant et riche. Elle était différente des autres. Elle était comme moi. Un monstre. Elle semblait perdue. Et être une âme errante à Gotham était risqué et extrêmement dangereux. Cette femme avait quelque chose qui attirait mon attention, un effluve empoisonnant. Tournant la tête vers le sot qui me servait de conducteur, je le foudroyai du regard. "Ton manteau." Celui-ci fut étonné par ma demande, mais finit par broncher et enlever le pardessus qui le protégeait de la pluie. "Recouvre-là. Et vous deux dis-je en pointant deux de mes hommes non-loin Transportez-là à l'intérieur de la limousine. On se tire d'ici."

    Avais-je de la sympathie pour cette femme ? C'était une bonne question. N'importe quel monstres et ordure dans mon genre l'aurait laissé crever sur le chemin glutineux et laisser ainsi pour mort. Mais elle était différente et nous avions une chose en commun. Vivre et mourir en ce jour. Je n'étais plus humain. Je ne ressentais plus aucun sentiment qui pouvait se rapprocher à quelque chose d'humain. J'étais le Grand Requin Blanc du crime. Un squale. Un prédateur traquant ses proies d'une manière minutieuse. Un requin solitaire.

    Je retournai à l'intérieur de la voiture, serrant le noeud de ma cravate au passage. Je vis mes hommes transporté la femme et la déposé délicatement sur une banquette à l'opposer de la mienne. Elle était blessée. Une blessure au niveau du corps, visiblement. Elle était recouverte du pardessus d'un de mes hommes, pour la réchauffer. Mon visage était caché dans la noirceur de l'arrière du véhicule. Mon regard vint se poser sur celle-ci, dents de squale qui grinçaient entrent-elles.

    "Veuillez excusez mon conducteur pour le geste déplorable, mademoiselle. Son incompétence sera sévèrement sanctionnée."

Pamela Isley

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MessageSujet: Re: Dépêche toi de vivre ou dépêche toi de mourir. 〆 PAMELA Dépêche toi de vivre ou dépêche toi de mourir. 〆 PAMELA EmptyDim 27 Mai - 21:37

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❞ Did you say it? "I love you. I don't ever want to live without you. You changed my life." Did you say it? Make a plan. Set a goal. Work toward it, but every now and then, look around. Drink it in 'cause this is it. It might all be gone tomorrow. ❞


Je me souviens qu’un jour, en cours de biochimie à l’université, nous travaillions sur le réarrangement de Claisen. C’était à mon tout début dans la chimie. Autant dire que ça remonte à quelques années. Comme à mon habitude, je suivais les instructions du professeur alors que ma voisine m’incitait à faire des erreurs. Elle disait connaître un composé semblable et que si nous l’utilisions, nous pourrions impressionner l’enseignant et avoir une bonne note. Je n’étais pas persuadé que le résultat serait concluant mais comme elle avait une année de plus que moi, je n’ai pas osé la contredire. Elle a versé un solvant différent que celui écrit dans la formule. Au début, le composé à bien réagi... avant de m'exploser à la figure. A cet instant, je n’entendais plus rien. L’explosion avait été minime mais très forte au niveau sonore. Je n’entendais plus ce qu’on me disait. C’était comme si un écho se prolongeait dans ma tête. Si je me souviens de ce moment présentement, c’est parce que je ressens la même chose. En plus douloureux. Je suis perdue, et ma tête résonne comme une cloche d’église. Peut être me suis-je cogner la tête en me faisant renverser. Je ne sais pas. Mais autour de moi, ça parle. Les mots semblent lointains mais j’entends des gens parler. J’essaye de bouger mais la douleur dans mes cotes est insuportable.

___Qu'est-ce qu'on fait d'elle ? fit une voix bourrue.
___Ton manteau. Recouvre-là. Transportez-là à l'intérieur de la limousine. On se tire d'ici.

Cette seconde voix était si... froide. Un homme. C’était un homme qui parlait. Il était autoritaire, menaçant. Il me faisait froid dans le dos. Soudain, je ne sentis plus la pluie frapper mon corps, et on me souleva de terre. Un gémissement m’échappa encore et on me déposa sur une surface plus confortable, au chaud, au sec. J’avais gardé les yeux fermés pendant toute la manœuvre et lorsque je les ré-ouvris, je reconnus l’intérieur luxieux d’une limousine. En face de moi, l’homme. Je le reconnus parce qu’il me parla. Avec cette même voix.

___Veuillez excusez mon conducteur pour le geste déplorable, mademoiselle. Son incompétence sera sévèrement sanctionnée.

Je gardais le silence. Que devais-je lui dire? Le remercier? Mon regard vagabonda dans tout le véhicule. Nous étions seuls lui et moi. D’un côté, me sentir à l’intérieur de cette voiture me faisait sentir en sécurité, et d’un autre côté, l’homme qui se cachait dans l’ombre me faisait peur. Je n’étais pas de nature peureuse, mais mon instinct me criait de me méfier de lui. Qu’il n’inspirait rien de bon. Le véhicule commença à bouger, signe que nous reprenions la route. La route? Mais vers où? La panique s’insinua dans mes veines.

___Pitié, ne m’emmenez pas à l’hôpital monsieur, ils vont me faire du mal !

J’étais sûre de cela. Ils allaient me regarder, me dévisager et faire des choses sur moi. Ils n’allaient pas m’aider à aller mieux. J’allais être observée sous toutes les coutures, ils allaient m’examiner pour savoir qui j’étais vraiment. Non, ce que j’étais vraiment. Je ne voulais pas y aller. Sinon, c’est la fin pour moi.

___Je-je ferais tout ce que vous voulez monsieur mais par pitié, ne-ne m’y emmener pa-AAH !

La douleur s’intensifia alors que la voiture roula sur une bosse. En même temps, un autre hurlement avait résonné dans ma tête, un cri comme ceux que j’entendais depuis des jours. Une racine. Nous avions dû rouler sur une racine.
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MessageSujet: Re: Dépêche toi de vivre ou dépêche toi de mourir. 〆 PAMELA Dépêche toi de vivre ou dépêche toi de mourir. 〆 PAMELA EmptyLun 28 Mai - 22:12

    "Pitié, ne m’emmenez pas à l’hôpital monsieur, ils vont me faire du mal !"

    Sa voix. Elle était terrifiée. Terrifiée à l'idée d'être aux mains des citoyens. Terrifié à l'idée de devenir une éventuelle bête de foire ou d'une quelconque expérience scientifique. Apeurée et complètement perdue. Elle réagissait tel un animal égaré cherchant signe de son domicile et d'une sécurité. Je sentis dans son regard une certaine preuve de méfiance en mon égard et pourtant, elle n'avait encore rien vu... Rien vu de ma véritable nature. Elle était devant moi, pratiquement à me supplier de ne pas l'apporter se faire soigner. À cet instant, j'avançai mon visage, sortant de l'obscurité, laissant entrevoir mon teint pâle, approchant du blanc absolu et de mon visage mutiler et complètement défigurer pour laisser place à un physique proche d'un squale. Un sourire tordu se dessina sur mes lèvres.

    "Ne croyez-vous pas qu'il serait risqué pour un homme de mon envergure de me présenter dans un lieu public ?"

    Si plus tôt, elle se sentais méfiante en mon égard, son visage changea d'expression aussitôt pour laisser place à de l'affolement mélangé avec de l'angoisse. J'étais un monstre. J'étais repoussant. J'étais le Grand Requin Blanc. Homme d'affaire craint. Criminel calculateur et un prédateur en quête de pouvoir... Après quelques instants, laissant mon visage dévoilé dans le petit faisceau de lumière qui se trouvait dans le véhicule, je reculai mon visage pour retourner dans la pénombre. Je laissai les secondes et les minutes s'écrouler, sans dire le moindre mot. Je vis mon chauffeur me regarder avec un air interlocuteur à travers le rétroviseur intérieur. Je lui fis signe de tête vers la gauche, lui démontrant que l'itinéraire était à présent modifié à cause de la demoiselle, blessé. "Je connais un médecin, dans un cabinet privé, à quelques rues d'ici. Je vous y amène." Dis-je tentant de prendre un certain ton rassurant. Il était tard, très tard. Pourtant, je savais impertinemment, que le docteur Hendricks était encore à son cabinet. Il passait ces jours et ces nuits dans ce lieu miteux, pratiquement peu fréquenté. Il était de nature, tordue et cinglé. Quelques problèmes niveaux financiers et il avait décidé de faire un pacte avec le diable, c'est-à-dire, moi. Service contre service. Mon argent contre ses soins. La limousine vint se garer sur le bord du trottoir. Il y avait une absence de toute forme de vie humaine sur la rue. Seulement quelques panneaux illuminés désignant de vieux bars pourris, fréquenté par des clochards des environ.



    Une deuxième voiture vint se garer derrière la limousine. Quatre hommes en sortirent et s'avancèrent vers le véhicule là où je me trouvais. Le chauffeur descendis à son tour pour venir m'ouvrir la porte, parapluie en main. Je sortis de la voiture, replaça mon manteau à la même occasion. La pluie avait diminué, mais était toujours aussi agaçante et semblait glaciale. Je fis signe à l'un de mes hommes d'aider la demoiselle à se déplacer. Nous pénétrâmes dans l'établissement à la décoration modeste et vulgaire. J'avançai dans un couloir pour finir par arriver à une porte avec une plaque inscrit sur celle-ci : 'Docteur. John Hendricks'. Je cognai trois fois sur celle-ci avant qu'un homme au physique rondelet et ringard vint ouvrir la porte.

    "M-... Monsi-... Monsieur White !"

    Il me fit signe d'entrer, allant s'asseoir dans son fauteuil de supposé professionnel. Il semblait réellement nerveux par ma présence et ne semblait pas vouloir oser me demandez la raison de cette visite imprévue. Je tournai la tête vers la droite, regardant la magnifique demoiselle au teint verdâtre en lui tendant la main pour qu'elle s'approche.

    "Voyez-vous, cette charmante jeune femme n'a pas eu beaucoup de chance ce soir. J'aurai besoin que vous lui apportez le maximum de soin." Mes yeux nébuleux vint se plonger dans le regard de celui-ci. "Il... Il est un... Un peu tard, monsieur White." Cette réponse me fit ricaner. Je sortis de la poche de mon vestion, une liasse de billet que je lançai sèchement dans les mains du mollusque qui me servait de médecin par intermédiaire. "Ne jouez pas à ce jeu avec moi, monsieur Hendricks." Dis-je sur un ton froid et autoritaire qui donna des frissons dans le dos à mon allocutaire. Je me tournai vers la jeune demoiselle. "Mademoiselle... Qu'elle est votre nom déjà ?"

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