TOPIC GROUPE #1 - SOIRÉE DE COMMÉMORATION A LA MÉMOIRE DE HARVEY DENT ❞

Date d'arrivée : 19/02/2012 Messages : 82

Topic groupe #01

soirée de commémoration à la mémoire de Harvey Dent

C'est un bien triste à jour à Gotham City. Voila quatre ans, jour pour jour, que le Chevalier Blanc de la ville s'est éteint, assassiné par Batman. Personne n'a oublié Harvey Dent. Surtout pas Janice Porter qui depuis quelques temps, a engagé une bataille féroce envers les justiciers masqués. Elle voulait se venger de l'homme chauve-souris et avait envoyé les troupes du G.C.P.D à sa poursuite. La procureure souhaite que ce hors la loi soit mit sous les verrous pour de bon, en mémoire à son défunt ami Harvey. D'ailleurs, beaucoup avait encore du mal à croire à cet acte odieux et injuste qu'il leur avait enlevé Pile ou Face (surnom qu'on lui donnait lorsqu'il travaillait au G.C.P.D) et en cette journée morose, une soirée de commémoration à l'ex-procureur est organisée.

Comme chaque année, la crème de Gotham est présente : hommes politiques, célébrités, pdg de grandes filiales... ainsi que les policiers de la ville et leurs familles. Tous venus pour assister à ce gala où grands discours et souvenirs lointains sont échangés. On repense au passé, à ce que Harvey Dent avait changé, ce que sa mort avait malheureusement produit. Si ce schéma se reproduit chaque année, il sera néanmoins différent sur un point : en effet, les personnes présentes et les médias n'attendent que le discours de la procureure actuelle, Janice Porter. Connue pour son répondant et son franc-parler, il est sûr que la soirée sera mouvementée.

mise en situation

La soirée commence à 20h30 tapante.
Le gala se déroule dans une grande salle de réception non loin du G.C.P.D. La sécurité est assurée par les agents de police de garde ce soir. Pour accéder à la soirée, vous devez être convenablement habillé et surtout être muni de la carte d'invitation en guise de laisser-passer.
La salle est au dix neuvième étage de la tour. Elle est grande, beaucoup illuminé et au fond se tient une scène imposante avec une grande photo du défunt. Autour, des bouquets sont disposés en guise de recueillement et un drapeau de Gotham, du G.C.P.D et des États-Unis aussi. Sur cette scène, se déroulera les différents discours des personnalités importantes de la ville.
Au cours de la soirée, des petits fours et apéritifs vous seront proposés par des serveurs et serveuses.

Bon jeu à toutes et à tous !

Le Docteur Eliott avait été appelé à Gotham pour soigner Harvey Dent après que celui-ci eut été exposé à de l’acide. Grand spécialiste en reconstruction faciale, il devait sa réputation au cas LeGrand, où le célèbre couple de sportif avait été sérieusement blessé dans un accident de voiture, il avait réussit à reconstruit le visage de Catherine LeGrand qui était à 80% brûlé dans l’accident. Il était naturel sans doute qu’on fasse appel à ce natif de Gotham pour soigner le procureur gravement blessé. Hélas, il arriva trop tard, le procureur était mort. Quelle ironie, il était désormais invité à ses funérailles. Mais cela était sans doute le meilleur aspect de Gotham, son talent pour l’ironie et le sarcasme à grande échelle. Invité le médecin sensé aider le patient aux funérailles du patient, ça ne manquait pas de piquant. Mais s’il avait accepté l’invitation ce n’était pas par goût pour la drôlerie de la chose. Non, car le docteur Eliott, malgré l’image de marque qu’il donnait, ce visage charismatique et sympathique, toujours une plaisanterie à la bouche, ce petit air nonchalant, ce petit côté arrogant typique des grands chirurgiens, roulant en porsche ou en ferrari selon l’humeur du jour, fils des Eliott couple très riche amis des Wayne avant qu’un accident de voiture enlève le père de Thomas, et des années plus tard, un cancer enlève sa mère, enfin disons que c’est la version officielle. Mais tout cela n’était qu’un masque, une fausse identité dont il se paraît. Dès son plus jeune âge, Thomas avait commencé à mentir sur lui-même. Lorsque l’inspecteur l’avait interrogé au sujet de l’accident de voiture de ses parents, il avait menti en disant qu’il regardait la télé et ne les avait même pas entendu partir, en fait, il regardait précisément de sa fenêtre la voiture s’éloigner avec un petit sourire mauvais aux lèvres, imaginant déjà l’accident, inévitable avec une telle pluie et des freins coupés. Il avait continué à mentir quand sa mère poussée par l’inspecteur l’avait envoyé voir régulièrement un psychologue. C’est pour sa mère qu’il construisit pour la première fois une identité totalement fausse, jouant au fils parfait, à l’enfant prodige et pourtant cela ne suffisait jamais à sa mère. Il menti encore une fois en niant avoir vu sa mère avant que celle-ci ne meurt étouffé et que son avocat ne disparaisse mystérieusement. Oui, Thomas Eliott n’avait jamais cessé de mentir jusqu’au jour où il rencontra celui que tout le monde appelle l’Epouvantail, et que celui-ci ne le mène jusqu’à Thalia Ra’s Al Gul. Il cessa totalement de mentir aux autres et à lui-même, lorsqu’il entoura son visage de bandelette de gaze, qu’il endossa un pardessus beige clair, des bottes rouges, un ensemble noir en dessous et un H rouge sur sa poitrine. Hush était né, et Hush lui ne mentait pas, Hush n’avait pas à masquer ce qu’il était, parce que au fond, le masque qu’il portait était le Docteur Eliott.

S’il était venu ce soir, c’était pas uniquement dans le but de donner une réalité au masque qu’il portait, à son identité civile dont il se moquait mais qui en de rares occasions s’avéraient utiles, comme celle-ci à vrai dire. Hush aurait eut le plus grand mal à pénétrer les lieux, il aurait dû obtenir le plan des lieux, faire des repérages pour savoir comment pénétrer l’endroit sans être repérer, mais le docteur Eliott lui pénétra par la grande porte, en présentant son carton d’invitation avec un immense sourire, prenant l’ascenseur menant à la fameuse soirée en distribuant de généreuses poignées de mains, saluant des gens dont il se moquait totalement. La vérité était qu’il n’était certainement pas venu pour rendre un dernier hommage au procureur, il ne l’avait pas connu, mais du peu qu’il en avait entendu à son sujet, il doutait sérieusement qu’il se serait entendu avec le chevalier blanc. S’il était là, c’était en observateur. Il connaissait à présent la population de Gotham assez bien, chaque nuit, il grimpait sur les toits, dans le costume qui lui collait comme une seconde peau, et observait les faits et les gestes de chacun, et tout particulièrement de la pègre. Pas qu’il comptait faire carrière dans l’espionnage, mais simplement qu’il espérait chaque nuit voir le Batman en action, et c’était à vrai dire, la même raison qui le poussait ce soir à venir, sous un costume plutôt inconfortable mais bien utile pour ouvrir les portes. Il savait que nombreux des criminels les plus exubérants ne résisteraient pas à l’appel d’une telle commémoration. Le Joker avait toutes les chances pour faire une apparition, ça semblerait logique vu qu’il était le responsable de la mort du chevalier blanc. Et il savait que si le Joker commençait à faire mumuse, le Batman apparaîtrait à son tour. Il avait hâte de voir comment l’homme chauve-souris allait se débrouiller en public et sous les projecteurs.

Barbara n'avait aucune envie d'aller à cette soirée de commémoration. Elle savait qu'il y aurait Janice Porter, la harpie qui servait de nouvelle procureure à Gotham, et elle sentait qu'elle aurait encore droit à ses sempiternelles remarques assassines à propos de Batman, et elle en avait plus qu'assez. Malheureusement, elle allait devoir les endurer, et elle était priée de ne pas faire de scandale. Elle avait plusieurs fois osé critiquer la procureure, devant elle même, et cela n'avait pas vraiment plu. Ce soir, rien ne devait troubler l'ambiance qui était au recueillement. Barbara avait accepté, à contrecœur, vu qu'elle n'avait pas vraiment le choix. Et de toute façon, même si Barbara n'avait pas envie d'aller à cette cérémonie, elle devait bien y aller... Elle se doutait que la cérémonie aurait besoin d'un peu plus que la sécurité embauchée. Ils allaient avoir besoin de quelque chose d'un peu plus "super"...

La nuit précédente, Batgirl s'était faufilée dans la salle de réception et avait préparé un plan d'urgence dans le faux plafond des toilettes. Son costume et ses gadgets, bien pliés et invisibles, étaient là si jamais elle avait besoin. Au moindre signe d'agitation, elle pourrait se faufiler aux toilettes, et en un clin d'oeil serait prête à intervenir, abandonnant sa robe pour sa cape, son masque et son costume... elle n'aurait qu'à dire qu'elle était au toilette tout du long...

Ainsi, elle était prête à toute éventualité, et se doutait qu'elle n'était pas la seule. C'est avec l'esprit presque tranquille qu'elle s'était préparée pour ce soir. Elle savait que ce ne serait guère une fête, mais il y avait des gens qu'elle espérait voir. Peut-être John serait-il là ? Ou certainement Dick, et Queen sans aucun doute, bien qu'elle n'attendait rien de ce dernier. Elle prit soin de son apparence, veillant à faire en sorte que sa robe puisse s'enlever au plus vite et que ses cheveux soient aisément coiffable, au cas où elle devrait enfiler son costume. Ses cheveux impeccablement coiffés avec simplicité, Barbara arriva vers 20h45 dans sa longue robe de soirée rouge et présenta son invitation à l'entrée. Elle était venue seule, son père était partie devant pour les derniers préparatifs, et elle se retrouvait un peu perdue dans la salle. Ne voyant personne qu'elle connaissait, elle décida d'aller présenter ses respects aux personnes d'influence qu'elle croisait, et finit par se retrouver devant le drapeau et le portrait d'Harvey Dent. Elle prit quelques secondes pour s'y recueillir.

Barbara ne connaissait pas le fin mot de l'histoire, mais elle savait quelque chose. Batman n'avait rien à voir avec la mort d'Harvey Dent. Elle le sentait, elle le savait. Son héros avait des défauts, mais il était incapable de ces actes qu'on lui reprochait. Harvey Dent était un homme bon, il était celui dont cette ville avait le plus besoin après Batman, il était un véritable symbole. Batman n'aurait eu aucun intérêt à le tuer. Barbara savait qu'il y avait quelque chose qui n'allait pas, et elle pouvait être la seule ici à le croire cela n'empêcherai pas qu'elle en était sure. Si seulement Batman voulait bien l'accepter, si seulement il pouvait voir ce qu'elle avait à lui apporter, si seulement il voulait bien lui faire confiance... Elle devait savoir la vérité, et il était le seul à pouvoir l'éclairer.

Barbara soupira. Elle espérait que ce jour viendrait, et elle en avait marre d'être sous estimé. Elle avait prouvé sa valeur, à de nombreuses reprises, mais cela ne semblait jamais être suffisant. Elle était lasse, lasse que les autres super héros reconnaissent sa valeur, mais que Batman soit toujours aussi inflexible et tente toujours autant de la dissuader. Elle en avait vu pourtant... Black Canary, dont elle était même devenue très proche, Green Arrow, même s'il n'hésitait pas à se moquer d'elle, jamais il n'essayait de la dissuader et était toujours là pour la soutenir si les choses se corsaient... Ils avaient su voir qu'elle avait un potentiel à ne pas gâcher, pourquoi était-il encore le seul qui refusait de l'admettre ?
Barbara était perdue dans ses pensées, et balaya la salle du regard à la recherche d'un visage amical.

✖ JOKER&CAIN ✖
« Il est l'heure de s'enivrer! Pour n'être pas les esclaves martyrisés du Temps, enivrez-vous; enivrez-vous sans cesse! De vin, de poésie ou de vertu, à votre guise. »

Il était beau comme un slave d'antan, comme un Dieu déchu tombé sur terre par pur hasard, balayant de ses fers argentés le sol profane de cette vieille Terre suffocante. Il chantait presque de sa voix perçante une symphonie du désespoir, une symphonie de la souffrance, qui résonnait, imperturbable, dans les étroits tunnels des catacombes. Il était beau comme la terreur, comme la douleur, comme la colère. Dans ses yeux luisaient des étincelles colorés d'émotions fortes, dérangées, insupportables. Il n'était pas heureux, non, il appelait à l'aide, des plantes déchirantes, des cris stridents, des hurlements à en faire trembler les rats. Ses iris bleues fanées, suppliantes, pointées vers toi, et tu n'as rien su faire, rien su faire d'autre que d'observer en silence, impassible, véritable étranger à cette torture surhumaine. C'est bien toi qui avait déclenché tout cela, mais tu ne comptais pas l'arrêter. Véritable savant face à l'expérience, pauvre fou obsédé par la douleur des autres. Tu observes. Et tu es froid, froid comme la neige des pays d'antan de Villon.
Mais à présent, tu marches. La ruelle sombre éclairée par deux lampadaires rouillés s'étale sous tes pas comme une vulgaire esclave. Elle te dégoute, cette ruelle, car elle n'est pas forte, elle n'est pas brave, elle n'est que femme soumise. Tu marches vers cette réception, cette « soirée » en commémoration d'un crétin manipulable, simple pantin jeté entre les griffes d'un marionnettiste bien supérieur à toi... Et c'est lui, c'est pour lui, tout ça, toute ton œuvre, c'est pour lui. Ce type, que tu as tué ce matin, c'est pour lui. Il sera là, il est clair que le patron veut voir sa toile, son véritable chef d’œuvre, celui de sa vie entière. Il veut voir ces abrutis sans cervelle s'apitoyer sur le sort d'un homme qu'ils méprisaient... Il veut voir l'élite hypocrite et menteuse de Gotham, et il veut les détruire, il veut renverser les rôles et offrir à cette ville un carnaval d'horreur digne d'elle... Il veut lui faire le cadeau qu'elle mérite.
La porte est là. La grande porte. Celle par laquelle passent les pires crapules de toutes cette ville, de toute cette région, de ce pays entier. Tu vois se profiler devant toi habiles corrupteurs, et soumis corrompus. Tu vois se déhancher sous ton regard vide des visages familiers qui s'élancent avec leur mine faussement attristée, faussement repentie, entrer dans la salle de réception bondée. Tu t'approches. Tout va très vite. Un homme en noir, très grand, costaud, s'empare vivement du carton d'invitation du mannequin Jamie Davis, connu pour son avant-gardisme notoire. Il l'observe, t'observes, m'observes, nous observe, les observe, vous observe, puis te rends la carte et te laisse entrer. Tu plonges alors dans tes pires cauchemars, dans ceux que tu préfères, ceux où tu vois à vue d'oeil la crasse de cette ville, ceux où tu comprends ton attitude nihiliste vouée à la destruction. Car c'est laid, terriblement laid, effroyablement laid, et tu voudrais que tout ça, là, toute cette saleté, on puisse la balayer d'un revers de la main. Tu voudrais souffler dessus, et qu'elle s'évapore dans la minute.
Il va venir, tu le sais... Il va se pointer, et son rire démoniaque va emplir la salle de frayeur... Bientôt, les visages maquillés se décomposeront et montreront au grand jour l'horreur de ces faciès, résultat d'une vie mauvaise, menée par des mauvaises personnes. Ils sont affreux, tu le sais, et il le sait aussi, l'autre, toi, celui que tu admires, celui que, peut-être, tu es ou seras un jour. Peut-être est-ce toi le joker? Non, tais-toi donc... Tu le verras, un jour, aujourd'hui, ce soir, parmi ces corps étrangers, difformes, écoeurants. Tu te sers en petit four, guettant son arrivée, attentivement, te faisant discret dans ton costume volé. Il va venir, il sera là... Tu observes les visages qui t'entourent, mille et un sourires différents, mais tous marqués par la même superficialité. Tu ne remarques personne de supérieur, personne d'infimiment surélevé par rapport à cette racaille à Ferrari. Personne. Et pourtant, tu guettes l'immense sourire rouge qui, assurément, apparaitra ce soir... Il viendra.

code by shiya.

*Bip. Bip. Bip.* Ce bruit ne cessait pas et il lui transperçait le cerveau. *CLAC* Son poing venait d'atterrir non pas sans douceur sur le réveil qui devenait alors muet. Quel soulagement... Adam se retournait, il ouvrait les yeux avec lenteur pour fixer le plafond quelques secondes le temps d'atterrir. Il lui semblait avoir rêvé d'une chose atroce, mais il ne s'en souvenait déjà plus, sa mémoire lui jouait de bien vilain tour parfois. Il soupirait puis tournait son regard azur vers ce maudit réveil qui avait osé le réveiller à 19 heure du matin... Quelle nuit il avait encore passé, il en souriait en y repensant, il avait perdu sa journée certes, cela dit, le jour n'était pas fini, et il y avait cette réception qu'il ne pouvait pas manquer. Il daignait se lever et se préparer, tenue de soirée exigée... Ce n'était pas comme s'il n'avait pas l'habitude de ce genre de soirée, alors il enfilait un smoking noir, ses cheveux étaient balayé en arrière de sa tête, il était assez discret ainsi. Enfin, Adam n'avait pas spécialement le chic pour être discret dans la vie... Le voici prêt, il avait tout l'air d'un citoyen respectable, lui qui n'existait même pas dans les fichiers de naissance, lui qui aux yeux du monde n'était personne, c'était un très bon acteur, il s'était fait à cette vie particulière et il ne se voyait rien faire d'autre. Il ne savait même pas ce qu'était que de faire un travail honnête, il pensait que ce n'était juste pas ait pour lui. Il soupirait puis prenait l'invitation qu'il s'était fait procuré, il prit les clés de sa voiture puis sortait enfin de chez lui. Pourquoi Adam tenait à se rendre à cette conférence ? Il avait besoin de connaitre le terrain, et surtout les ennemis, il y aurait ici, les personnalités les plus importantes de la ville, à savoir Janice Porter.

La voiture s’arrêtait devant un immeuble, il attendait patiemment, puis une dizaine de minutes plus tard une jolie brune habillée assez élégamment tout en la jouant discret sortait de l'immeuble, c'était quand même super la mafia... On vous sortait des cavalières super sexy pour ce genre de sortie c'était assez plaisant. Elle montait à bord de l'automobile et la voiture démarrait en trombe puis traversait la ville pour de rendre à la salle de réception, évidement en chemin il se prit une prune pour excès de vitesse qu'il ne paierait jamais et il se garait comme bien souvent en stationnement interdit. Il entrait dans l'ascenseur avec sa dite compagne après avoir présenté leurs invitations, il espérait qu'ainsi accompagnée on ne viendrait pas trop l'aborder et le questionner. Adam observait la pièce en deuil, beaucoup avaient l'air consterné, il fit le concerné avec talent. Le mafieux balayait la salle du regard, il décryptait les visages qu'il avait déjà étudié, certains semblaient vraiment ce foutre de la cérémonie, un peu comme lui. Mais il faisait semblant, il tenait la jeune femme silencieuse par la taille, elle prenait une coupe de champagne entre ses doigts délicats et il souriait et prenait la coupe de la jeune femme et lui disait un sourire aux lèvres d'une voix douce « Tu sais que ça n'est pas bon pour toi, Sweet Sarah. » On les regardait avec attendrissement de voir un couple si uni, Adam en éclatait de rire intérieurement alors qu'extérieurement il paraissait juste naturel et buvait le verre de la russe qui n'avait pas l'air si ravie, mais qui avait fini par hocher la tête et lui adressait un charmant sourire. Il trouvait la situation amusante, il se plaisait dans tous ses jeux, Gotham était une si grande ville, hier il était ce scientifique et aujourd'hui il était un homme puissant de Gotham. Mais le fait était qu'il n'était personne, juste un tueur de la mafia russe. C'était assez silencieux, les gens se chuchotaient des choses, on attendait tous l'arrivée de Janice, ou... De Batman... Ou encore du dit Joker, qui peut-être allait profiter de l'occasion pour faire savoir que la ville lui appartenait. Adam en souriait d'avance, il se fichait bien de ses deux rigolos, lui tout ce qui l'intéressait c'était Trishka, et ce soir, il allait juste s'amuser un peu. La salle se remplissait, tout le monde se regarde, certains sont ravis d'en voir d'autres, tandis que la plupart s'isolaient dans un coin en espérant qu'on ne les voit pas.

« Nemo, je vais me rafraichir. Je reviens dans quelques minutes. » Il levait ses yeux azurs au plafond, que diable les femmes et leurs retouches de maquillage... Il lui adressait un léger sourire et la regardait s'éloigner sans rien dire. Une serveuse passait par là et lui proposait des petits fours qu'il refusait poliment, évidement, il n'avait pas forcément faim vu qu'il s'était levé il y à quelques heures. On le regardait, il avait l'air important ce Nemo... On se demandait ce qu'il faisait dans la vie, quelle était sa société, il était l'un des visages inconnus de Gotham, il était habitué à ce qu'on le regarde avec cette curiosité. Il croisait les bras devant son torse et fixait la photo du défunt, le héros de Gotham parait-il, l'espoir de la ville. Il paraissait que c'était Batman le tueur, c'était assez risible, pourquoi aurait-il fait une chose pareille ? Il y avait anguille sous roche, c'était la stupidité du genre humain qui croyait toujours en ce qu'on pouvait lui dire, le don d'intelligence et de réflexion ce faisait de plus en plus rare en ce bas monde... Il patientait, c'était une qualité assez rare chez lui en temps normal, mais qu'était-ce que le temps ? Celui-ci n'avait aucun intérêt pour Adam qui ne savait même pas quel âge il avait, et de plus, il avait déjà perdu neufs années de sa vie, alors qu'était-ce que des minutes à coté de cela ?