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PVCALEB ♠ and i say to myself what a wonderful boy.

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C. Alban Allen

C. Alban Allen
Race de Caïn, au ciel monte, Et sur la terre jette Dieu !

Ton pseudo : Joke For Joker
Date d'arrivée : 23/05/2012
Célébrité : Rick Genest
Crédit avatar : Babine
Messages : 42

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PVCALEB ♠ and i say to myself what a wonderful boy. Vide
MessageSujet: PVCALEB ♠ and i say to myself what a wonderful boy. PVCALEB ♠ and i say to myself what a wonderful boy. EmptyMer 13 Juin - 7:56



✖ CALEB&CAIN ✖
« Ceux qui répriment leur désir sont ceux dont le désir est assez faible pour être réprimé »

Gotham. Immense machine indomptable. Tout est déjà joué. Il n'y a aucune chance pour le bien, dans cette ville rongée par le mal jusqu'à la moelle. Que les flics se déchainent pour mettre en cage ceux qu'ils pensent être les criminels, que les justiciers masqués sauvent la veuve et l'orphelin, c'est inutile... Les criminels, les véritables, les plus dangereux, sont ceux qui, du haut de leurs tours dorées, admirent leur fortune alors que s'étend sous leurs yeux aveuglés la misère du monde dans les ruelles malfamées. Ces milliardaires qui possèdent entre leurs mains avides à la fois le pouvoir de changer le monde, et celui de le détruire. Plutôt que de choisir, ils préfèrent ignorer, et amasser des montagnes d'or pour satisfaire leur vice malsain. Ils me dégoûtent. Ils m’écœurent. Si j'étais à leur place, jamais je ne gâcherai tant de possibilités. Je ne dis pas que je ferai le bien, mais je ne laisserai pas faire ainsi.

Tu sens ton corps désespérément immobile, étendu sur ce vieux matelas qui te sert de lit. Tu observes autour de toi, et rien ne semble te satisfaire. Tes expériences en cours elle-même ne parviennent plus à te fasciner, à stimuler ton esprit. Tu as besoin d'air, tu as besoin de changement. Tu agites tes membres fatigués, presque ankylosés, tu te hisses sur tes jambes et sans un bruit, te glisses hors de ton refuge, hors de ce trou à rat que tu prends pour ton chez-toi. Tu ne souhaites pas travailler. Tu n'as même pas envie de manger quoique ce soit. Tu ne veux qu'une chose: que ton esprit, enfin, s'intéresse à quelque chose. Tu veux retrouver cette étincelle de curiosité, d'excitation -aussi malsaine soit-elle- qui t'as quitté il y a quelques jours pour une raison qui t'es tout à fait obscure.

Les tunnels des catacombes sont noirs. Noirs comme la voyelle A et le fameux corset poilu des mouches de Rimbaud. Tu sens tes paupières faibles, se fermer sur tes yeux. Voilà deux semaines que tu n'as pas fermé l’œil et que tu ne l'as pas non plus véritablement utilisé. Tu as l'impression d'avoir hiberné, et de te réveiller d'un trop long sommeil. Mais tu n'as pas dormi, et ton corps est las. Et ton esprit aussi. Et tes pieds, mécaniquement, te mènes jusqu'à l'extérieur, comme s'ils étaient tout à fait indépendants de ta propre volonté. Si tu n'es plus capable de contrôler tes propres membres, à quoi sers-tu? Quelles ambitions peux-tu nourrir quand même ta carapace refuse de t'obéir et n'en fais qu'à sa tête. Tout est déjà joué, c'est une force qui t'es supérieur qui te dirige, actuellement.

Tu remontes le long d'une échelle en acier rouillé. Tu soulèves sans user d'énergie la plaque d'égout qui te cache le monde extérieur. Avec une lenteur qui t'es peu coutumière, tu t'extirpes de ce trou et reprend alors immédiatement ton rôle. Tu te tiens droit, ignore la douleur qui te martèles les muscles, et avance fièrement. Tu es dans le Midtown. Tu te diriges vers une plus grande rue. La lumière du jour a disparu depuis quelques minutes, et le ciel est encore légèrement clair. La lune se cache derrière d'épais nuages et veille sur toi comme elle veille sur ses fils. Tu avances, rassuré par sa présence. Ton corps se détend, ton regard devient plus vif. Ta force s'installe de nouveau en toi, paisiblement, comme si elle n'avait jamais quitté ton être. Tu te retrouves.

Au loin, là-bas, tu aperçois une silhouette qui commence à t'être familière. Tant de fois tu l'as vu, tu l'as observé. Tant de fois j'ai cessé de parler de moi-même comme un inconnu, et repris cette bonne vieille première personne du singulier pour analyser mes actions. Il me rend mon identité. Cette silhouette, grande, plus grande que moi, plus fine, mieux faite, plus jeune, aussi, néanmoins... Je m'approche discrètement, je ne souhaite pas qu'il me remarque... Il est si beau. Son visage évoque en moi un souvenir que j'ai oublié, et duquel je suis incapable de me remémorer l'idée. Je pense que je l'effraie. Je pense que je ne lui plais pas. J'aimerais... J'aimerais l'enlacer, l'attirer à moi. J'aimerais qu'il se laisse tomber dans mes bras, qu'il se laisse emmener jusque dans les profondeurs des catacombes... Je rêve qu'il me laisse caresser, jouer puis lacérer son corps... Je veux le voir souffrir, mais je veux aussi le voir jouir, je veux qu'il me résiste et qu'il m'obéisse à la fois. Tant de désirs contradictoires se bousculent dans mon esprit dès lors que je le vois, qu'il me suffirait simplement d'une minute avec lui, d'une simple et courte minute où il se contenterait d'embrasser mes lèvres de bonne foi, de sa propre volonté... Je ne désire plus de rocambolesques expériences avec son corps, je ne lui demanderai qu'un instant, si court... Si doux...

Je m'approche encore... Il va me voir. Ma gorge est serrée. J'ignore totalement comment est-ce qu'il est capable de me fasciner ainsi. Mais tout la lassitude que j'avais ressenti tout à l'heure s'évapore. Je jette un coup d’œil à ma mère Lune, et me redresse tout à fait, prend une démarche assuré, une démarche d'homme. Avec un sourire charmeur, je m'avance face à Caleb, face à lui. Dès qu'il le souhaitera, il pourra m'assassiner d'un seul de ses regards, il pourra annihiler toute agressivité d'un battement de cil et saura même me faire taire en agitant ses lèvres.

« Bonjour toi, toujours personne, ce soir? »

Ma voix se voulait assurée, mais je ne l'étais pas. Jouer mon propre rôle était assez inhabituel, chez moi. J'avais l'habitude d'incarner n'importe qui et d'amadouer les plus farouches, mais face à lui et à son visage purement perverti, je perdais toutes mes personnalités, je n'étais plus qu'un... Je devenais Alban Cain Allen, et je détestais ça autant que j'aimais cette sensation.

code by shiya.

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