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I'm not running from you - Adam & Feodora

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Feodora M. Mendeva

Feodora M. Mendeva
❝ PETIT NOUVEAU ❞

Ton pseudo : Bluefeathers
Date d'arrivée : 10/06/2012
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MessageSujet: I'm not running from you - Adam & Feodora I'm not running from you - Adam & Feodora EmptyMar 3 Juil - 16:15

Si ses études ne la passionnaient pas autant, Feodora aurait eu un mal fou à supporter ses journées. Elle attendait le soir avec la dernière des impatiences, pour retrouver le Cheetah's Room et continuer à mener Sean, ou plutôt Sergueï par le bout du nez. Il était persuadé qu'elle était cette fragile poupée russe qui lui résistait uniquement pour ne pas passer pour une traînée. Le pauvre. Il n'était pas le premier à se faire berner par son visage angélique, il ne fallait pas lui en vouloir. Mais elle allait finir par craquer elle-même si elle ne se reprenait pas rapidement. Sa vengeance était le seul moteur de sa vie, dorénavant. Et elle passait par Caleb et Sean. Épouser l'un des deux. Les ramener en Russie. Les liquider. Récupérer l'argent. Et avoir la conscience tranquille. Elle ne l'avait pas tellement pour l'instant. Chacune de ses rencontres avec le jeune homme lui rappelait Dmitri à un point qui était à la limite du supportable. Le comptoir entre eux deux, son sourire, la façon qu'il avait de se pencher par-dessus le bar, de tendre la main vers ses cheveux avant qu'elle ne s'éloigne … Mademoiselle Mendeva ? Par catalyse enzymatique. Ses pensées quittaient parfois l'amphithéâtre pour s'élancer vers les milieux mafieux de Gotham mais elle avait les deux pieds fermement ancrés sur terre et pouvait toujours répondre à la question du cours. Ignorant le regard d'un de ses voisins un peu trop insistant avec elle depuis son arrivée, elle prit quelques notes de plus en cyrillique jusqu'à ce que la sonnerie salvatrice retentisse. Rassemblant ses affaires, elle rangea ses feuilles et stylos en vrac alors qu'il l'abordait : Salut Feodora. Bonjour, Rick. Jouer les gentilles filles avait parfois le don de l'exaspérer au plus haut point, parce qu'elle ne pouvait pas simplement dégainer le couteau qu'elle portait dans le dos pour pouvoir le lui poser sous la gorge pour s'en débarrasser. Mais une partie de sa tranquillité était à ce prix, aussi ne réagit-elle pas quand il lui emboîta le pas pour la pause déjeuner.

Tu as finalement trouvé où te loger ? Une des choses qui l'avaient poussée à appeler Trishka immédiatement, en plus d'avoir envie de revoir son amie régulièrement, comme au bon vieux temps. L'empressement de cet Américain à l'attirer chez elle. Je te l'ai dit, mon colocataire est parti emménager avec sa copine, et il y a donc une chambre pour toi. Merci, mais je suis chez une amie à moi. Oh. Je vois. C'est bien. Et tu fais quoi ce soir ? Le genre de garçon qui ne comprenait pas le sens du mot non. Il l'exaspérait au-delà des mots, il fallait qu'elle s'en débarrasse. Pas question qu'elle lui dise qu'elle bossait dans un club privé, il allait débarquer là-bas tous les soirs. Il lui fallait quelque chose, une diversion, n'importe quoi. Et elle vint rapidement. Son regard acéré cherchait un exutoire et il tomba sur un homme qui semblait chercher son chemin. Ni une, ni deux, elle fit mine de s'arrêter pour rattraper son sac qui se faisait la malle, faisant faire un écart à Rick qui rentra dans l'homme … qui se retrouva projeté sur elle du même mouvement. Elle perdit l'équilibre mais roula au sol, ayant anticipé le mouvement : Aouch … ça va, monsieur … ? Oh merde ! Pardon ! J'peux … ? Merci, Rick, tu en as assez fait, sourit-elle de façon un peu forcée. Peu importait qui était cet homme, il ne pouvait pas être pire que lui. Ou du moins le croyait-elle ...
Adam Nemo Matvey

Adam Nemo Matvey
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MessageSujet: Re: I'm not running from you - Adam & Feodora I'm not running from you - Adam & Feodora EmptyMar 3 Juil - 21:50

L'université... Tout le monde en rêve, tout le monde y voit en ces établissements l'avenir de tout un pays, du monde, de toute une jeunesse, un passage presque incontournable, parfois elle faisait des heureux, parfois des malheureux. Les universités étaient des usines qui forment les hommes et femmes et de demain. Adam lui, n'avait jamais mis les pieds dans un cours universitaire. Il aurait pu avoir les moyens d'y aller, mais pourquoi faire ? Lui, ce qu'il voulait faire n'avait rien d'honnête, il n'y avait pas d'université d'argent sale. On apprend sur le tas, on paie ses erreurs, parfois très cher. Mais c'était selon lui, la meilleure école de la vie. Adam était quelqu'un d'intelligent, de très intelligent, à défaut de se souvenir de sa propre vie, il avait une facilité pour retenir des choses, et il lui avait fallu s'enfermer face à son ordinateur pendant deux jours pour être parfaitement au point sur l'université, les conférences, le fonctionnement et aussi sur un virus rarissime de Sibérie provoquant chaque année la mort d'animaux et qui était en parti responsable du réchauffement climatique. Tout était parfait. C'était toujours le cas avec lui, il ne faisait pas d'erreur, il ne se le permettait pas. Il ne se donnait pas le droit à l'erreur, tout devait être une réussite. Tout peut-il toujours être parfait ? La perfection n'a pas de nom, comme lui. Il n'était personne, juste Nemo. Adam n'existait pas, c'était un nom que ses parents lui avaient donné, un nom qui n'avait plus le moindre sens depuis qu'il avait oublié qui il fut. Tout le monde savait qui il était, mais lui, il l'ignorait, il était parfois cet homme sympathique, parfois ce mafieux, et d'autres fois il était un homme banal qui regarde la boxe à la télévision. Le tout rassemblé formait un grand n'importe quoi, un amas d'incohérences, une personne qui ne peut exister, qui ne peut amasser des comportements aussi divers et variés, mais surtout qui s'opposent. Il avait donc fini par déduire qu'il n'était personne, qu'il pouvait faire ce qui lui chantait sans la moindre contrainte, il était juste libre. Il était conscient de la chance qu'il avait, il n'avait le souci de rien, de personne, pas même de survivre, il se fichait de tout, de toutes les conséquences, il n'avait pas peur, il vivait simplement. Il vivait à sa façon, avec ce qu'il avait, il pensait que c'était peut-être une certaine forme de bonheur.

Il sortait de son appartement après s'être autorisé une sieste réparatrice après avoir ingurgité autant d'informations. Il était assez tard dans l'après midi, les fins des cours de la jolie Feodora selon l'emploi du temps avait lieu dans exactement une demie heure... Le temps de monter dans sa nouvelle voiture de sport et d'arriver là-bas, d'endosser son petit rôle. Il songeait que si la mafia ne voulait plus de lui il pourrait toujours se recycler comme acteur. Il portait une chemise noire, un pantalon du même colorie et de simples chaussures de ville, il était assez classe, mais tout aussi décontracté et à l'aise dans ses vêtements, que demande le peuple ? Ses cheveux étaient quand à eux, complètement en bataille sur sa tête, il n'avait pas cherché plus loin, il n'avait pas envie de faire davantage d'efforts. Il arrivait enfin à l'université, il avait étudié rapidement les plans des lieux et après avoir enfin trouvé une place sur le parking il se dirigeait vers l'établissement d'un pas calme. Non, il n'était as pressé, loin de là. Il était venu pour « rencontrer » la charmante colocataire de Trishka, il fut assez étonné de découvrir que la jeune femme était russe, il y avait encore beaucoup de mystère la dessous. Mais ce n'était pas comme si Adam n'était pas joueur. Mais voici un élément qu'il n'avait pas vraiment prit en compte : la foule. Comment allait-il faire pour la trouver dans cet amas d'élèves ? Mais ce n'était pas grave, il reviendrait le lendemain, et le surlendemain et encore après s'il le fallait. Mais il n’eut pas besoin de chercher longtemps puisqu’elle venait à elle. Pas forcément en douceur soit dit en passant. Un jeune homme le percutait, fort heureusement pour lui, Adam retenait ses réflexes de combat en évitant de lui coller son poing dans sa petite figure boutonneuse, il fut projeté sur la jeune femme, il aurait très bien pu retenir son élan s’il n’avait pas reconnu la petite frimousse de toutes ses photos. C’était elle. Quel merveilleux hasard non ?

Adam s'approchait de la jeune qui était encore au sol et lui tendait la main pour l'aider à se relevait et il lançait en même temps en jetant un coup d'oeil au jeune homme qui semblait des plus maladroit « Voilà pourquoi j'ai refusé d'étudier les primates... L'avantage des virus, c'est le silence... » Adam sarcastique dans toute sa splendeur, le jeune homme tentait de ripostait mais à la vu du petit badge « Professeur Droski » si gentiment fourni par la mafia, il se taisait et disparaissait. Oui, désormais il serait le professeur Nemo Droski. Pourquoi ? Parce que Trishka ferait trop facilement le lien et comprendrait trop facilement ce dont à quoi il jouait si jamais la jeune femme discutait avec celle-ci... Ce serait assez embêtant, il avait pour elles un superbe programme haut en couleur, mieux valait ne pas se faire démasquer pour le bon déroulement des actions. Quand au prénom, Nemo était un prénom si banal au fond, tout le monde l'oublié, parfois il faisait sourire, et c'était un nom qui n'accrochait pas, alors c'était le sien, depuis toujours. Il tirait la jeune femme pour qu'elle soit à nouveau debout sur ses jambes, il lui adressait un faible sourire et lui disait d'un ton aimable, comme si la gentillesse avait toujours fait partie de lui. Contraste important entre ce qu'il venait de dire pour faire disparaitre ce moins que rien, l'art d'être changeant. « Je n'ai pas, je pense, eut l'honneur de vous voir pendant la conférence. La biochimie n'est pas une matière des plus populaires je le crains. » Voila comment l'on ment à la perfection. Évidement qu'il n'avait pas tenu de conférence, mais dans un établissement de plus de quatre milles élèves, comment voulez vous savoir tout ce qu'il s'y passe. Il laissait prétendre que peu de monde était venu à sa dite conférence, il continuait de lui sourire, faisant mine de lire quelque chose sur le tableau d'affichage, lorsqu'il apercevait un bulletin où était noté « Conférence salle 23D du Professeur Droski, spécialiste des virus de Sibérie » il tapotait du bout de l'index amusé le bout de papier, c'était fou ce qu'on pouvait faire dans la vie avec de bons moyens et un réseau particulièrement dense... Il fit comme si la jeune femme était partie, ce que toute personne normale ferait, mais évidement, il savait sa passion pour la biochimie et qu'elle serait curieuse sur le sujet, mais il la laissait venir à lui, que doucement la petite souris vienne dans son piège.
Feodora M. Mendeva

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MessageSujet: Re: I'm not running from you - Adam & Feodora I'm not running from you - Adam & Feodora EmptyMer 11 Juil - 12:50

Cet homme tombait plus qu'à pic, mais lui eut le réflexe de ne pas le faire au sens littéral du terme. Son postérieur amortit fort heureusement le choc et elle s'en tirerait sans bleu. Son soupirant ne semblait plus savoir où se mettre, ce qui était le but de la manoeuvre, elle espérait cependant qu'il n'allait pas voler à son secours tel un chevalier servant. Elle allait commencer à être à court d'idées et de patience pour s'occuper de son cas ce qui n'était pas bon signe. Son rôle d'ange souriant lui pesait parfois même s'il avait toujours fait partie d'elle, pour se fondre dans le décor et mieux surprendre. Elle aurait tout donné pour être une de ces créatures sculpturales froides et efficaces de la trempe de sa mère, mais son paternel en avait décidé autrement. Un jour son tour viendrait. Mais pas tout de suite. Aussi fut-ce avec un sourire innocent et charmé plutôt que de croqueuse d'homme qu'elle accepta la main de la victime de son plan. Séduisant au possible, tout de noir vêtu, il détonnait des étudiants auxquels elle était habituée en ces lieux. Voilà pourquoi j'ai refusé d'étudier les primates... L'avantage des virus, c'est le silence... Et ce, à bien des égards. Un éclat malicieux passa dans les yeux de Feodora alors que l'autre semblait sur le point d'exploser, mais ravala ses paroles avant de marmonner quelque parole sans le moindre doute inintéressante et de s'éclipser sans autre forme de procès. C'était une victoire totale qu'elle devait sans nulle doute à cet inconnu. Son regard accrocha la plaque qui avait semblé hypnotiser son collant camarade et put s'en servir pour répondre : Je ne pourrais être plus d'accord, professeur Droski, passer pour une gentille fille n'impliquant pas forcément de se donner une image de cruche: me permettez-vous de me citer dans le futur, quand je voudrai me débarrasser de cet inélégant spécimen ? Tout le contraire de cet homme, à n'en point douter, mais elle n'était guère femme à se laisser séduire d'un regard, surtout depuis la mort de Dmitri. D'un point de vue objectif, elle devait cependant avouer qu'elle aurait pu tomber sur pire individu, les doctorants boutonneux à lunettes faisant légion dans les couloirs de l'université.

De retour sur la terre ferme, en ce qui concernait ses pieds, elle put épousseter son jean, lâchant la main de son « sauveur » non sans un Merci qu'elle avait choisi de lui adresser dans sa langue natale, car, sauf erreur, son nom ne laissait que peu de doute sur l'endroit dont il venait. Je n'ai pas, je pense, eut l'honneur de vous voir pendant la conférence. La biochimie n'est pas une matière des plus populaires je le crains. Les informations qu'elle avait enregistrées précédemment revinrent rapidement. Elle ne les avaient pas analysées sur le coup, bien trop occupée à être sûre d'être débarrassée de l'importun. Il avait dit virus, et il venait de dire biochimie. Était-ce une sommité dans la domaine, sachant qu'il venait de parler d'une conférence ? Son regard le suivit alors qu'il montrait un tract annonçant ladite session dont elle n'avait jamais entendu parler. Ce qui était étrange étant donné que c'était tout de même son domaine de prédilection. En réalité, j'étudie la biochimie. Ses sourcils s'étaient légèrement froncés alors qu'elle le rejoignait, étudiant l'affiche, se demandant comment elle avait pu passer à côté. Etait-elle à ce point obnubilée par sa vengeance qu'elle avait pu laisser passer une occasion pareille d'apprendre d'une pointure en la matière (s'il venait d'aussi loin pour parler de ses travaux, nulle doute qu'il devait être impressionnant.). Se tournant vers lui, sans abandonner sa langue natale, elle poursuivie : Je suis désolée, je ne sais pas comment cette information a pu m'échapper. Je n'ai pas souvenir qu'on nous ait convié à cette conférence pendant l'un de nos amphithéâtres, ce qui est regrettable. Virus de Sibérie... Des espèces sans le moindre doute très intéressantes car pouvant résister à des températures extrêmes... Les Merksevitch passèrent soudainement au second plan. Agacée et curieuse, elle avança d'un pas vers lui pour capter de nouveau son attention, étant donné qu'il semblait plongé dans ses pensées. Excusez-moi, y aurait-il une autre conférence ou viens-je de rater l'unique ? Elle retourna les yeux vers le morceau de papier qui semblait la narguer, avec son unique date. Ça allait rapidement devenir une obsession si elle ne pouvait pas entendre ce que cet homme avait à dire, elle se connaissait assez pour ça. Elle voulait tout savoir, tout connaître avant de pouvoir se lancer elle-même, construisant sa puissance, son « truc à part » qui ferait sa réputation au sein de la mafia, et qu'elle pourrait abandonner ce visage de fille candide. Et si c'était malheureusement le cas, y a-t-il un quelconque moyen de rattraper cela ? Le diaporama que vous mettriez en ligne, un de vos cours auquel je pourrai m'inscrire, des publications que vous ayez faites ? Tout ce qui pourrait la mettre sur la voie et lui permettre d'engranger de nouvelles connaissances. Je me permets d'insister, l'étude des virus n'est que peu développée dans mon cursus et reste la seule partie m'intéressant réellement ... Peur d'importuner cet homme ? Qu'avait-elle à perdre ? Et au final, heureusement pour elle, il n'attendait que ça. Le piège venait de se refermer sur elle, et elle en redemandait même ...
Adam Nemo Matvey

Adam Nemo Matvey
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MessageSujet: Re: I'm not running from you - Adam & Feodora I'm not running from you - Adam & Feodora EmptyDim 22 Juil - 15:42

Tout n’était qu’une question de rythme, sa vie était une chanson, il composait au fil des jours, il était cette mélodie démoniaque sur laquelle tous ceux qui venait y danser y étaient écorchés vifs, il était tel un tourbillon infernal, nul ne pouvait l'approcher sans se faire mal un jour ou l'autre. Voilà pourquoi, Nemo était voué à la solitude éternelle. Au fond ce n'était qu'une parade, une défense qui pourrait être si simple à contrer avec un peu de défiance. Mais tout le monde avait envie de sourire à l'ami Nemo. Il valait mieux être dans les bonnes grâces de Nemo, ses vengeances étaient des plus cruelles et Trishka, la belle princesse russe, elle allait pouvoir y gouter malheureusement, il avait trouvé comment la faire souffrir, comment la faire mourir de l'intérieur sans qu'il n'ait besoin de la toucher, sans avoir besoin de l'abimer, oui, il pouvait utiliser ses faiblesses pour la détruire, mais au fond, il avait qu'Adam ne survivrait jamais de lui faire du mal. Mais il n'avait pas le choix, il devait le faire, et il avait besoin de cette fille, pas de chance pour elle. Mais c'était ainsi, il n'avait pas le moindre scrupule, il ne pouvait pas compatir, avoir de la peine, il ne pouvait pas être humain, il devait juste être Nemo. Adam lui, il devait mourir, il n'avait jamais existé après tout, il n'était rien, personne. Il n'y avait que le tueur, que cet être qui vous vole votre dernier souffle, ce visage d'ange qui vous met en confiance pour votre départ, un visage qu'on n'oublie pas, des yeux qui vous transpercent, mais son nom, ça, personne ne le savait. On l'appelait Nemo, parce qu'on pensait que c'était ça, son nom, parce que lorsqu'on parlait d'Adam les regards interrogateurs se succédaient, et encore au bout d'un million de fois on ne savait toujours pas son nom, parce qu'il n'y avait que le tueur qui intéressait, qui faisait peur ou envie. Adam était un homme faible, torturé, sans le moindre intérêt pour son monde, pour la mafia. Ils avaient construit Nemo pour lui, et il s'était enfermé dans ce rôle pour se donner l'air d'exister. Aujourd'hui il n'était autre que Nemo Droski, tapez son nom sur internet, la toile vous enverrait des millions de sites ou son nom figure, une biographie qu'il avait apprise par coeur, des travaux classés confidentiels, oui, Nemo Droski était né, il était partout, il était devenu un scientifique incontournable, et une fois la mission terminée, tous ses fichiers seront supprimés, effacés à jamais, et jamais il n'aurait existé. Une fois de plus il sombrerait dans l'oubli.

Il avait chassé ce petit importun, il était seul avec cette jeune femme qui approuvait ses dires, il acquiesçait à sa demande de le citer pour se débarrasser de cet andouille dans un futur proche, trouvant la situation assez amusante d'ailleurs. Douce naïveté... Elle en était presque touchante. Il se détournait d'elle en suscitant son intérêt avec talent. Pourquoi disait-on que Nemo était l'un des meilleurs ? La crème de la crème ? Parce qu'il n'avait pas de personnalité propre, il changeait avec facilité, il était personne et tout le monde à la fois. Il était capable de tout, mais surtout du pire. Sans que vous vous en rendiez compte, l'ami Nemo vous avait arraché le cœur et vous regardait périr. Il était beaucoup de choses, et au final il n'était rien. Mais il ne l'ignorait pas, il avait fini par l'accepter, c'était difficile, mais poussé par la mafia il s'y était résout. Pourtant, quelque part, se cachait Adam, se cachait un homme incapable d'abattre Trishka, un homme capable d'aimer, mais qui avait juste peur, tellement peur qu'il se cachait derrière cet autre. Mais là n'était pas la question, il était lancé et rien ne pouvait pus l'arrêter.

Elle lui disait étudier la biochimie, il fit le sourd, comme si elle ne s'adressait pas à lui, le nez levé vers le plan de l'établissement qu'il connaissait déjà par cœur. Elle continuait de lui parler, il enregistrait les informations qu'elle lui communiquait tout en faisant genre de ne pas l'écouter, faire comme si elle ne lui parlait pas. Il ne doutait pas que ça soit particulièrement agaçant pour elle, mais il jouait le jeu, probablement qu'un scientifique n'en aurait que faire d'une simple élève. Puis elle s'approchait de lui, elle sautait à pieds joints dans son piège, il décrochait enfin son regard du tableau et la regardait elle, plongeant ses iris bleus dans celui de la jeune femme avec un petit sourire étonné qu'elle soit encore là. Il la dévisageait, il devait avouer la trouver très belle, ce n'était pas souvent une qualité donnée aux scientifiques, mais elle l'était vraiment. Elle lui demandait de pouvoir rattraper cette conférence qui n'avait jamais eu lieu, il souriait, trop prévisible cette fille. Comme toujours, ses plans étaient parfaits et marchaient... Il ne se trompait jamais, il ne ratait jamais rien, on pensait qu'il finirait par ce lassé de tout réussir, mais qui a envie de vivre un échec ? Il ne se le permettait pas, pas dans son travail du moins. Car sa vie entière était un échec absolu. Sa seule réussite était Nemo.

« Suite à cet enthousiasme des élèves pour mes recherches, je ne compte pas renouveler l'expérience. » Répondait-il en russe également avec un léger sourire qui témoignait qu'il n'était pas vexé, il prenait cela avec philosophie, il se souciait tout autant des élèves de cette école que de son premier virus, voila ce qu'il voulait laisser croire. Voila ce qu'il laissait croire avec talent. Une élève passait par là et lui adressait un charmant sourire que Nemo lui rendait, un sourire respirant l'hypocrisie, mais cette fille n'avait pas compris ce qu'il avait dit en russe. Il se faisait distant parce que c'était ainsi son rôle, un professeur qui aimait ce qu'il faisait, qui n'avait pas forcement de vie sociale, mais qui était heureux parce qu'il était passionné par ce qu'il faisait, parce qu'il avait voué sa vie à ce qu'il aimait. Il lui adressait alors un sourire un peu plus amical et conquit par son insistance et son intérêt pour ce qu'il « faisait », il ajoutait toujours dans cette douce langue russe l'air absolument passionné par ce qu'il disait, tranchant avec le ton employé pour sa phrase précédente. Tout était si bien calculé. « Mes études sont portées sur un virus rarissime de Sibérie constitué d'une capside si énorme qu'aucune cellule immunitaire ne peut arriver à la dissoudre, et cela, même si elles se mettent à plusieurs pour cela. Un seul de ses individus dans votre organisme suffirait pour causer votre fin... Son développement est assez fascinant. Mais voyez vous, ce qui est vraiment fascinant, ce n'est pas son pouvoir pathogène, c'est un virus doué d'une qualité qu'aucun virus n'a, il est capable de fusionner avec un autre virus, formant un méga virus. Cet individu là, va au-delà de la simple mutation. Mais voyez-vous ; le froid de Sibérie a empêché le développement d'autres virus appart celui-ci... Heureusement pour l'humanité... La planète entière pourrait y subit de graves conséquences... » Il avait parlé avec un ton de passion, il n'avait pas baissé le débit de paroles, il parlait de ce virus comme de l'oeuvre de sa vie. Il se plaisait de voir cette fille boire ses paroles. Nemo volait le travail d'un autre, oui, ce virus existait, mais ce n'était certainement pas l'oeuvre de sa vie à lui.

Il s'arrêtait là, Nemo prenait son souffle, l'air assez navré de s'être laissé emporté par son enthousiasme et sa passion, puis il ajoutait un sourire en coin « Je crains ne pas pouvoir vous informer davantage que ce bref résumé, car après deux longues heures d'explication et un long débat avec certains de vos camarades, j'en ai quelque peu la gorge sèche. Mais grâce à la magie d'internet, vous pourriez en découvrir davantage je présume, du moins, sur ce qui n'est pas censuré... » Il accompagnait cette phrase d'un léger clin d'oeil lui faisant ainsi comprendre qu'il souhaitait plus en discuter pour le moment, qu'il en avait bien trop parlé, et que malgré sa passion pour ce virus et a biochimie, même les plus grands génies ont le droit de faire une pause de réflexion et de ne rêver que d'un simple café pour se désaltérer. Alors, se serait tout ce qu'elle pourrait tirer de lui pour le moment, mais Nemo savait qu'il avait réussit, il voyait dans son regard bruler la curiosité, la soif de connaissance, il voyait tout cela briller dans le regard de la jeune femme, elle était prisonnière dans ses filets, elle ne pouvait plus en sortir, elle était prise au piège au moment même où ses oreilles avaient entendue le mot « virus ». Alors, il se tournait à nouveau vers le plan, posant son doigt sur l'endroit cafétéria, et commençait à partir dans cette direction prenant son air le plus perdu, cherchant une indication quelconque, avançant d'un pas assez hésitant alors qu'il savait parfaitement où se trouvait la cafétéria, laisser la jeune femme venir à lui, lui donner l'impression de maitriser la situation, c'était là un exercice parfois difficile, mais tellement aisé pour lui. Elle devait avoir l'impression de dominer la situation, il n'était qu'un scientifique russe, sortit de son laboratoire, perdu dans le monde immense. Lui était un habitué à immensément petit. Enfin, il parait. Et c'était la sensation qu'il voulait laisser. Il était lancé, on disait qu'il était une machine de guerre, il aurait voulu être autre chose, mais il n'avait pas eu beaucoup de choix dans sa vie, il avait fait selon qui voulait bien de lui, selon ce que la vie le mènerait à faire. Contrairement à beaucoup, il n'avait pas eut le choix de sa vie, le choix de fuir, le choix de vivre. Mais c'était comme si tout était devenu une évidence, comme si tout c'était éclairé le jour où il s'était rendu compte que Nemo lui, avait une petite place dans ce monde.

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